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Manger Vegé ?

Une idée pour diminuer mon impact carbone, je peux essayer de manger végétarien 1 fois par semaine. Ordre de grandeur en terme d’émission de CO2e : 4 repas avec boeuf = 20 repas avec poulet = 56 repas végétariens = 1 smartphone

Quels sont les enjeux environnementaux de la consommation de produits carnés ?

Article issu du site web du gouvernement : https://www.notre-environnement.gouv.fr

Notre alimentation a des impacts très variables sur l’environnement selon les produits consommés.

Quelques chiffres

CO2 alimentation carnée : 1.6 tonne par an et par habitant
CO2 régime flexitarien : 1 tonne par an et par habitant

Ceci est lié au fait que la production de viandes et laitages est plus émettrice de gaz à effet de serre que celle des fruits et légumes. Toutefois, selon les études, le niveau d’émissions varie selon le type de produits carnés : un kg de bœuf émet beaucoup plus de gaz à effet de serre qu’un kg de poulet, par exemple. C’est en particulier dû au fait que les ruminants produisent d’importantes quantités de méthane, gaz qui contribue fortement à l’effet de serre.

Elevage 14.5 % des émissions de gaz à effet de serre, dont 9.3 % pour les bovins
70% des terres agricoles mondiales sont utilisées pour l’élevage, dont une partie est issue de la déforestation

Le flexitarisme c’est quoi ?

Article issu du site web du gouvernement : https://www.mangerbouger.fr/

Vous en entendez de plus en plus parler à la TV, dans les magazines, dans votre entourage… Mais être flexitarien, ça veut dire quoi ? Est-ce que tout le monde peut l’être ? Que peut contenir un panier flexitarien ?

Le régime flexitarien, une pratique alimentaire flexible

Contrairement à d’autres pratiques alimentaires, comme le régime végétarien ou le régime végétalien, le régime flexitarien n’impose pas d’exclusion alimentaire. L’idée est de, à son niveau et à son rythme, aller vers une alimentation plus « durable » en augmentant les sources de protéines végétales dans ses menus et en diminuant certaines sources de protéines animales comme la viande et le poisson. Être flexitarien, c’est donc diversifier davantage son alimentation et pouvoir consommer tous les groupes d’aliments, mais dans des proportions différentes. Ce sont seulement les fréquences de consommation et les quantités de viande et de poisson qui vont varier.
On peut tout à fait manger équilibré en ayant un régime flexitarien ! Puisqu’il rejoint les recommandations alimentaires officielles, le flexitarisme peut être pratiqué par tous.

L’alimentation durable, c’est quoi ?

C’est une alimentation respectueuse de l’environnement, accessible économiquement et socialement équitable, qui vise à nourrir les femmes et les hommes en qualité et en quantité suffisante, aujourd’hui et demain.

Que contient un panier flexitarien ?

Moins de viande, de charcuterie, de poisson mais plus de légumes secs, de féculents complets
Être flexitarien, c’est chercher à limiter la quantité de viande et de poisson dans son assiette, sans pour autant les retirer définitivement des menus de la semaine.

Le saviez-vous ?

La surconsommation de viande ou de poisson peut avoir un fort impact sur l’environnement – à cause de la déforestation, du transport, de la surpêche ou des productions intensives entrainant l’émission de gaz à effet par exemple.

On cherche à varier les sources de protéines avec des alternatives à la viande et au poisson, en consommant davantage de légumes secs (lentilles, haricots, pois chiches…) accompagnés de produits céréaliers complets (riz complet, pâtes et semoule complètes…), bons pour soi, pour la planète… et souvent moins chers que la viande ou le poisson !

Plus de fruits et de légumes

Autant que possible, lorsqu’on suit un régime flexitarien, on cherche à augmenter sa consommation de fruits et légumes. L’idéal est d’en diversifier les variétés et de les intégrer dans des recettes variées : salades composées, soupes, gratins, tartes salées ou sucrées…
Privilégiez les fruits et légumes de saison, bons pour la planète mais aussi souvent moins chers ! Aidez-vous du Calendrier de saison pour choisir vos produits pour vos menus. Si possible, optez pour des fruits et légumes produits bio et locaux

Idéés de recettes

Isabelle et Alexandre, 2 Feigèreois nous on concocté trois recettes testées et approuvées :

  • Quiche en croûte de flocons d’avoine,
    betterave et chèvre
  • Velouté de potimarron au curry
  • Tourte aux cardons, champignons

Consulter les recettes d’Isabelle et Alexandre

Autre source utilisée : https://impactco2.fr/repas

 

Méthode Bisou

On le sait tous, la consommation engendre des impacts environnementaux importants (énergie, matériaux, pollution, biodiversité). Lors de vos prochaines emplettes, pensez à appliquer la méthode BISOU ! B comme Besoin, a quel besoin cet achat répond-il ? I comme Immédiat, puis-je attendre quelques jours avant de me décider ? S comme Semblable, ai-je déjà un objet qui a cette utilité ? O comme Origine, quelle est l’origine de ce produit ? U comme Utile, cet objet va-t-il m’apporter un confort primordial ?

Consommer ou surconsommer ?

«Les hommes ont réussi à accumuler une énorme masse d’objets, mais la joie dans le monde s’est amenuisée», avait écrit Dostoïevski dans «Les frères Karamazov». Et si le renoncement s’érigeait en vertu au pouvoir libérateur ?

Quels sont les avantages à moins consommer ?

Arrêter de surconsommer c’est excellent pour :

  • le portefeuille
  • retrouver du temps de qualité
  • l’environnement

Mais, le plus grand avantage de la déconsommation c’est d’abord et avant tout l’obligation de s’arrêter pour réfléchir à nos réels besoins.
Et évidemment, moins on achète, moins on participe à cette vague de démesure et de gaspillage.

J’arrête de surconsommer pour mieux respirer!

Avant l’achat, appliquez la méthode BISOU

  • B comme Besoin, a quel besoin cet achat répond-il ?
  • I comme Immédiat, puis-je attendre quelques jours avant de me décider ?
  • S comme Semblable, ai-je déjà un objet qui a cette utilité ?
  • O comme Origine, quelle est l’origine de ce produit et puis-je en trouver un équivalent dont la fabrication est plus proche ?
  • U comme Utile, cet objet va-t-il m’apporter un confort primordial ?

Acheter responsable

L’achat responsable permet notamment de :

  • Voir plus large, en tenant compte des impacts environnementaux, sociaux et économiques de chacun de nos achats.
  • Voir plus loin, en nous assurant qu’en répondant à nos besoins actuels, nous ne mettons pas en danger la survie et le bien-être des générations futures.

Pour réaliser des achats plus durables, sept pistes d’actions prioritaires sont recommandées :

  1. Tenir compte des impacts environnementaux de tout le cycle de vie du produit
  2. Tenir compte des coûts sur tout le cycle de vie du produit
  3. Favoriser les produits porteurs d’un label indépendant et reconnu
  4. Favoriser les fournisseurs s’étant engagés dans une démarche de durabilité et qui respectent au minimum les normes de l’OIT
  5. Favoriser les biens à longue durée de vie et intégrer l’économie de fonctionnalité
  6. Limiter les transports et favoriser les transports les moins polluants
  7. Réduire le volume des emballages et favoriser les emballages recyclés et recyclables

https://www.vd.ch/themes/environnement/durabilite/les-themes-lies-a-la-durabilite/achats-responsables

L’automne arrive…

Les feuilles séchées ne sont pas des saletés ! Elles aident à retenir l’humidité en période sèche, isolent les plantations du froid en hiver, fournissent un abris aux animaux (hérissons, rongeurs, insectes, etc.) et les nutriments qu’elles contiennent enrichissent le sol et forment ainsi un terreau naturel.

Les avantages du paillage

  • Economiser l’eau
  • Protéger des rayons du soleil
  • Gérer les herbes indésirables
  • Eviter les maladies
  • Privilégier une terre vivante et aérée (plus facile à travailler)
  • Protéger du froid et de l’érosion.

Avec quoi, quand et où?

En automne

En automne, comme nous dit Prévert « les feuilles mortes se ramassent à la pelle ».Les feuilles couvrent le sol d’un manteau efficace pour le protéger des intempéries de l’hiver, elles protègent les racines du gel et empêchent les pluies d’emporter la terre. En se dégradant elles libèrent des substances nutritives, servant de nourriture aux vers de terre, aux plantes et organismes, favorisant une terre vivante, fertile et facile à travailler.
Sur le potager, au pied de vos massifs et arbres fruitiers.
Précautions : Ne pas attendre que la terre soit gelée et désherber avant.
Une couche jusqu’à 30 cm en dégageant les collets, retirer au printemps ou aérer afin de permettre le réchauffement de la terre, surtout dans les zones à l’ombre.

Au printemps

Au printemps, les herbes fraiches, sont une bonne ressource, 2 cm suffisent, pour protéger la terre autour des jeunes plants, et partout afin d’éviter de laisser la terre à nue.
Précautions : Pas plus de 2 cm, brasser et compléter de temps en temps afin d’éviter la formation d’une croûte. Pour l’herbe de tonte, si on peut laisser sécher quelques jours, c’est encore mieux.

En été

En été, une bonne couche de paille 10 à 30 cm, permet d’utiliser 2x moins d’eau, la paille empêche les mauvaises herbes de germer, un bon nombre de celles-ci ont en effet besoin de lumière, de plus les herbes qui arriveraient à germer seront plus faciles à enlever, la couche de terre restant humide sous la paille.
Potager, massif, arbres fruitiers partout où l’on veut limiter l’arrosage.
Précautions : Ne pas pailler trop tôt, ni trop tard, la terre doit être encore humide mais les plantons déjà suffisamment hauts, désherber un maximum avant, arroser au pied des plantes. Contrôler l’humidité de la terre régulièrement. Attention quand même aux étés pluvieux.

Il existe un grand nombre de paillage en magasin mais ceux-ci peuvent être chers ou peu écologiques.

Pour plus d’informations sur le paillage, l’utilisation des ressources gratuites du jardin, et l’utilité des vers de terre, nous vous proposons quelques liens.

Le covoiturage

Le covoiturage contribue à la diminution du trafic routier tout en réduisant les émissions de CO2. Il existe une panoplie de possibilités pour covoiturer dans le Genevois.

Le covoiturage est une opportunité pour tous de collaborer à la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre (GES).
Il est également une solution face aux différentes problématiques liées aux déplacements du quotidien.

Les avantages du covoiturage

Parmi les avantages immédiats de ce mode de déplacement, on peut noter :
Décongestionnement des villes et des routes,
Déplacements plus aisés dans des lieux mal ou pas desservis par les transports en commun,
Réduction de ses frais,
Diminution des risques d’accident,
Des beaux moments de convivialité et la rencontre de nouveaux amis,
A plus long terme, nous contribuons à l’amélioration de la qualité de l’air et ressentons un sentiment d’utilité en participant à la lutte contre le réchauffement.

En chiffres : 70% des déplacements domicile-travail sont réalisés avec des véhicules individuels, la plupart en voiture seule et on estime à 3 % la part du covoiturage quotidien (source: Nos gestes climats)

Envie de vous lancer dans l’aventure du covoiturage ?

L’APEF vous a sélectionné des sites de covoiturages qui vous permettront de trouver votre covoitureur(se) idéal(e) pour vos trajets, courts ou longs :

Et d’autres encore sur les pages de la Communauté de commune du Genevois, ou de la ville de Genève

Le saviez -vous ? L’état verse une prime de 100€ pour encourager le covoiturage ! Rendez-vous sur les sites de covoiturage pour plus d’informations et bénéficier de cette offre.

Témoignage d’une de nos membres

Je tiens à témoigner de mon expérience extrêmement positive avec le covoiturage. Non seulement cela m’a permis de réduire considérablement mes frais de transport (avec les trajets subventionnés et la prime de 100€), mais j’ai également rencontré des personnes formidables avec qui j’ai pu tisser des liens et endurer les heures d’attente dans les bouchons. Je recommande !

Ensemble, créons un futur plus vert et fluide sur les routes !